Une traduction peut-elle être considérée comme un contenu dupliqué ?
Vous traduisez un contenu web ? Vous visez l’international mais craignez que vos traductions ne soient considérées comme du contenu dupliqué ? Cette question est on ne peut plus légitime et vous n’êtes pas le premier à vous la poser. Le duplicate content est une pratique très connue dans le monde du référencement et elle est d’ailleurs réprimandée. Elle consiste à reproduire du contenu entre plusieurs pages d’un même site web ou même sur plusieurs sites distincts. Cette pratique, encore tolérée il a quelques années (dans une certaine mesure bien entendu), ne l’est plus du tout aujourd’hui. Par exemple, les sites pénalisés peuvent rapidement observer une perte de position et de visibilité dans Google.
Déployer une stratégie éditoriale ou de brand content multilingue est donc un projet à peaufiner avant de se lancer. En effet, la traduction reprenant un même contenu, il est intéressant de se demander quelles sont les retombées en matière de SEO. Notre agence de référencement fait le point ci-dessous sur la question !
Que considère Google (et les autres) comme du contenu dupliqué ?
📍Comme défini dans notre introduction, le duplicate content désigne un contenu repris à l’identique ou très peu modifié à plusieurs endroits sur un même site ou au sein d’un site externe.
Bien entendu, ici on ne parle pas du header ou du footer qui sont des éléments à part et dont le balisage <header> et <footer> permet une identification claire. Ainsi le moteur de recherche comprend que ces éléments sont bien spécifiques. Si vous recherchez une information sur le cocon sémantique ou le type de balise à utiliser lorsque vous référencez votre site en anglais, vous aurez assez peu de chance de trouver la réponse dans le footer.
Nous faisons référence à des paragraphes redondants et quasiment identiques, voir totalement. Attention, il peut s’agir de plagiat, une pratique que la loi punit. Parfois, nous créons du contenu dupliqué sans même le savoir. C’est le cas par exemple avec certains articles au sein d’une même boutique de vente en ligne.
Afin d’éviter les pénalités et de bien comprendre les nuances du contenu dupliqué, les agences de référencement se tiennent informées de l’actualité SEO.
contactez-nous !
⚠️ Les contenus dupliqués à l’intérieur d’un même site
A l’intérieur d’un même site, vous ne devez pas reprendre un paragraphe à l’identique (ou aux changements très légers) sur chaque page. Il s’agit de faire bien attention aux URL de vos pages et de ne pas dupliquer plusieurs fois le même article. Notez bien qu’un duplicate content apparaissant sur seulement deux pages différentes peut être considéré comme du contenu dupliqué.
🚫 Le duplicate content sur un site concurrent ou sur l’un de vos sites externes
Si un site externe et le votre possèdent le même contenu, des algorithmes comme Google Panda chercheront à savoir qui est à l’origine du premier. De fait, la date de mise en ligne fera foi et la copie recevra une sanction sans appel. Le plagiat représente quant à lui un type de duplication qui peut engendrer de lourdes conséquences SEO et pénales.
🛍️ Contenu dupliqué et boutiques en lignes
En parallèle, les boutiques en ligne peuvent être à l’origine de duplicate content ! Une information que beaucoup ignorent mais qui peut vite devenir un handicap. Un produit similaire ou possédant des variations peut devenir un problème en terme de référencement. Bien entendu, des descriptions produits variées et originales sont une base pour un bon référencement. Vous devez évitez de copier-coller la même description 20 fois, sans y apporter de changement ou de personnalisation. L’une des solutions à laquelle il faut impérativement penser est l’URL canonique. On définie quelle URL indexer plutôt que prendre toutes les URL au contenu similaire, voir identique.
Je possède un site multilingue, ma traduction est-elle un contenu dupliqué ?
Maintenant que nous en savons plus sur la duplication de contenus, revenons à notre sujet principal : le contenu traduit et le duplicate content. Une question d’actualité pour une agence web et SEO qui propose du référencement multilingue, à l’international ou non.
💻 Soignez vos balises et vos URL
Nous avons déjà abordé l’aspect technique avec les balises header et footer, mais le travail ne s’arrête pas là ! La balise hreflang permet de spécifier la langue et le pays associé. Si vous écrivez en anglais américain, vous devez indiquer en-us par exemple. De cette façon, il s’avère possible de préciser que le contenu est une variante pour telle ou telle version linguistique.
Enfin comme évoqué avec l’exemple de la boutique e-commerce, il vous faut soigner vos URL. Redirections et URL canoniques vous aident à structurer les informations, au même titre que les sitemaps.
⭐️ Favorisez une traduction de qualité
Il s’agit, là encore, d’un débat actuel avec l’émergence des IA et du deep learning. La réputation des traducteurs automatiques en ligne oscille entre outil révolutionnaire et solution de secours à la qualité discutable. Les progrès faits en la matière sont indéniables. Cependant, la machine ne possède pas la sensibilité et la connaissance native de la langue lui permettant de comprendre les nuances et de jouer avec. Partager du sarcasme, un ressenti ou faire un jeu de mot nécessite un travail post TAO (traduction assistée par ordinateur). L’avis d’un professionnel ou d’une personne de langue maternelle est plus que recommandé en la matière.
Matt Cutts, célèbre blogueur américain et spécialiste SEO ayant travaillé chez Google, parle en détail du contenu dupliqué et de la traduction dans une vidéo de la chaîne Google Webmasters. Il insiste fortement sur les répercutions possibles si vous utilisez un traducteur automatique. L’approche humaine n’est pas présente et les phrases s’apparentent parfois à un pâle copié-collé qui pourrait alors être considéré comme du contenu dupliqué. Une relecture et de la correction est le minimum nécessaire afin de proposer un contenu qualitatif pérenne.
Alors proposer une version traduite d’un de vos contenus déjà en ligne est-il pertinent ? Oui, oui et oui ! MAIS via une traduction de qualité, un travail sur les URL et un balisage soigné pour le SEO. Dans tous les cas, vous pouvez traduire sans crainte l’un de vos contenus texte dans une autre langue (anglais, allemande, chinois…).
Vous souhaitez voir votre site en première page de Google ? Contactez notre équipe d’experts ou demandez votre devis en ligne !