Le cahier des charges d’une application mobile
Tout d’abord, à quoi sert le cahier des charges d’une application mobile ? Que nous possédions le dernier iPhone ou un ancien Samsung, les applications mobiles sont nos alliées du quotidien. Ainsi, via les horaires de bus, compte en banque ou réseaux sociaux, elles sont omniprésentes sur tablettes comme sur smartphones.
Entre le moment où nait l’idée et sa réalisation, la personne à l’origine du projet passe par différentes phases. Parmi elles se trouve la rédaction d’un document incontournable : le cahier des charges d’une application mobile. En effet, c’est le fondement du projet dans lequel figurent sa présentation ainsi que les lignes directrices à suivre. De ce fait, il est primordial de comprendre son importance et ce qui le compose.
Application mobile et cahier des charges : définitions et fonctions
Mais avant de parler de son contenu, définissons premièrement ce qu’est le cahier des charges d’une application mobile.
Bien comprendre ce qu’est une application mobile
📱 Tout d’abord, une application mobile n’est pas un site web. En effet, il est important de bien faire la différence. Ensuite, une application mobile, à ne pas confondre avec une webapp, doit être téléchargée sur un store, qu’il s’agisse d’Apple, Android ou Windows. Également, elle peut très bien accompagner un site ou se suffire à elle-même.
Sachez que les applications peuvent être natives ou hybrides. C’est un choix crucial à bien indiquer dans le cahier des charges d’une application mobile. En effet, si l’application est native, le langage de programmation est propre à IOS, Android ou Windows. Donc, elle fonctionne donc pour l’un OU l’autre et uniquement sur mobile. Si l’application est hybride, on utilise les langages web (HTMLS5, CSS3, etc.) auxquels viendront s’ajouter des fonctionnalités natives. Ainsi, une application hybride peut donc fonctionner sur tous les systèmes d’exploitation.
Le cas du site internet
💻 Un site web quant à lui ne nécessite pas d’être téléchargé et est développé avec des langages propres au web. Bien entendu, il est possible de faire un site qui s’adapte sur mobile grâce notamment au responsive design. Toutefois, une application mobile offre de meilleures performances de navigation.
Rédiger le cahier des charges d’une application mobile requiert donc de connaître les particularités d’une application et ses spécificités.
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Qu’est-ce que le cahier des charges d’une application mobile et pourquoi est-il nécessaire ?
📑 Pour commencer, un cahier des charges sert à définir la nature, les besoins et les spécificités d’un projet. En effet, ce document, divisé en plusieurs « parties », présente le projet, les attentes à respecter ainsi que les contraintes. De plus, il sert de ligne directrice et est présenté aux différents intervenants. Leur rôle y est défini. Puis, le cahier des charges d’une application mobile, ou de tout autre projet, fixe également le budget et les délais à respecter. Enfin, ce document sert également à demander des devis aux différentes agences et prestataires.
Dès lors, ces informations fournies, il est plus simple d’organiser le travail à effectuer. Si les attentes et besoins ne sont pas clairs, la situation peut porter préjudice aux différents partis.
Il n’y a pas de cahier des charges type toutefois beaucoup de points à aborder restent les mêmes. Ainsi, c’est la partie technique qui est propre à chacun et cruciale. De plus, les grandes lignes mais aussi les détails clés doivent faire l’objet d’une explication lors de la rédaction du document. Le cahier des charges d’une application mobile est un document précieux qui ne doit pas être pris à la légère.
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Rédiger le cahier des charges d’une application mobile
📝 Ensuite, entrons dès à présent dans le vif du sujet. Le cahier des charges d’une application mobile se compose de différentes informations. Comme nous l’avons précisé auparavant, il n’existe pas de modèle fixe. Ainsi, les points qui suivent ne sont pas nécessairement les seuls à devoir apparaitre dans le cahier des charges d’un application mobile. Chaque projet étant différent, ils peuvent donc être adaptés, approfondis ou présentés dans un ordre différent.
La page de garde reste standard et donne au minimum le nom de la personne qui souhaite développer le projet, puis le nom de l’application. On indique également sa nature ou son concept.
Pour commencer : qui est à l’origine du projet ?
Dans un premier temps, il va de soi de présenter la personne ou l’entité à l’initiative du projet. Cette présentation est brève et pose un contexte. Derrière le produit à réaliser se trouve quelqu’un qui a pensé le concept et a un besoin. Un restaurant qui souhaite mettre en place une application de réservation en ligne ou de livraison présente un besoin pertinent en vue de son activité.
Or, les informations à donner sont assez classiques : nom de l’entreprise, services proposés, concurrence, etc. La raison qui pousse à créer une application est intéressante et il est bon de l’exprimer de façon distincte. Il est ensuite temps de passer à sa présentation.
Présentation générale de l’application mobile
Enfin, le moment est enfin venu de parler de l’application et d’expliquer ce qui est attendu.
Quelle est la nature de l’application ainsi que sa finalité ?
Rappeler son nom n’est pas de trop. Ensuite, de quel type d’application s’agit-il ? Un jeu, un réseau social, un site de rencontre ? Le type d’application impacte sur les fonctionnalités à mettre en place et doit être clair dès le début. Sur quelle plateforme sera-t-elle disponible ? Le cahier des charges d’une application mobile ne doit pas laisser de place au doute.
Enfin, quel est le but de cette application, sa finalité ? Est-ce la vente en ligne ? La redirection vers d’autres services ou permettre aux gens de communiquer ? Si la personne à l’origine du projet ne peut expliquer ce point crucial alors le concept reste à développer.
À qui s’adresse-t-elle ?
Qui sont les destinataires du produit ? Bien connaitre son public cible est essentiel afin de comprendre ses besoins. Ensuite, une application de rencontre peut toucher différents types de publics, comme une certaine tranche d’âge.
La cible et le marché peuvent donner des indications quant au visuel à respecter par exemple. Si l’on pense au domaine du luxe, il existe des codes visuels ou des tendances suivis par une grande majorité. De ce fait, il faudra également penser à la publicité et au positionnement de l’application. Comme pour le référencement de site sur internet, le référencement d’une application mobile est à travailler.
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Les spécificités à développer dans le cahier des charges d’une application mobile
Cette partie, bien souvent la plus longue dans le cahier des charges d’une application mobile, représente l’essence même de l’application. En effet, les décisions cruciales y figurent et doivent faire l’objet d’une explication claire et précise. Ainsi, les équipes en charge du projet sont informées et peuvent utiliser les outils adaptés.
Choisir entre native ou hybride puis s’interroger sur l’hébergement
Tout d’abord, il est primordial de choisir entre une application hybride ou native. Pour rappel, les natives s’avèrent développées uniquement pour IOS, Android ou Windows. Le système hybride fonctionne sur plus d’appareil mais ne sera pas aussi performant ou adapté qu’un système natif. De même ils ne sont pas développés avec les mêmes langages ni de la même façon. Android utilise le Java pour Android, iPhone le Swift et Windows le C#. Finalement, les applications seront respectivement disponibles sur Play Store, Apple Store ou Windows Phone Store.
Comme pour un site web, la question de l’hébergement se pose. Pour les applications natives, elles s’avèrent stockées sur les stores qui les proposent. Cependant, nous recommandons de posséder d’autres hébergements si un service de données est mis à disposition de l’application. Donc, cette question est à étudier avec un professionnel. Des serveurs tels qu’OVH ou encore AWS d’Amazon peuvent tout à fait convenir selon les besoins.
L’application est-elle gratuite ?
La création de votre application, sa maintenance ainsi que les possibles évolutions demandent un investissement assez conséquent. Afin de générer de profit, plusieurs stratégies sont à méditer et le choix final doit figurer dans le cahier des charges d’une application mobile. Il est premièrement possible de faire payer l’application. Secondement, des achats ont la possibilité de se dérouler via la plateforme. Ou enfin, celle-ci peut être totalement gratuite mais des publicités sont présentes sous différentes formes et interviennent à différents moments.
L’ensemble des fonctionnalités à mettre en place
La liste des fonctionnalités qui figurent dans le cahier des charges d’une application mobile est souvent longue. Pourtant, les différents points méritent tous, même brièvement, d’être expliqués. Selon les services proposés, les fonctionnalités prendront plus ou moins de temps à être installées ou développées et peuvent présenter certaines contraintes. Les choix faits doivent être pertinents et en accord avec le service proposé.
Or, ces fonctionnalités peuvent être de toute sorte : partage sur les réseaux sociaux, GPS, chat, paiement en ligne. Faut-il se connecter via un compte, si oui comment ? Y a-t-il besoin de stocker des données ? Toutes ces questions sont traitées au préalable. L’application peut aussi utiliser la géolocalisation ou accéder à la galerie photo.
De la même manière que pour un site, l’application peut être disponible en langue étrangère. Il faut alors mettre en place une fonctionnalité qui permet de changer de langue. Ce choix peut d’ailleurs impacter la partie visuelle si l’on décide de changer de thème selon la langue choisie.
Le choix du design et de la navigation
Afin de rendre la future application attractive, il faut définir son apparence. Les grandes lignes de la charte graphique sont abordées comme les ou la couleur dominante. Également, il est possible de s’appuyer sur des thèmes pré existants ou des mood boards afin de donner une ambiance générale. Finalement, le mieux serait de fournir des maquettes, qu’il s’agisse de simple croquis ou de wireframes.
Les questions propres à la navigation et à l’ergonomie sont aussi de mise : l’écran d’accueil, le lien entre les pages, etc. Que se passe-t-il si l’on clique sur tel bouton ou bien si l’on souhaite retourner sur un service en particulier. Penser comme l’utilisateur est capital et respecter ses habitudes de navigation est bénéfique.
Les livrables
Les livrables s’avèrent déterminés dès le départ, c’est-à-dire que livrerons nous à la fin du projet. Pour la partie visuelle, la question d’une icône se pose. C’est à dire, est-il nécessaire d’en créer une ou le client est-il en mesure de la fournir ? Car ces choix influent sur le budget et les délais à respecter.
Budgets, délais et contraintes
Pour terminer, le cahier des charges d’une application mobile doit impérativement traiter le budget, les délais à respecter ainsi que toutes autres contraintes. Cette dernière partie ne figure pas dans cet article mais les contraintes peuvent par exemples être liées à l’environnement numérique ou au langage de programmation choisi.
Le budget
Ensuite, le budget d’une application mobile peut varier de manière considérable en fonction des parties précédentes. Les prix peuvent s’élever à des dizaines de milliers d’euros selon l’ampleur du projet. La complexité de l’interface, le niveau de sécurité ou encore différentes versions multilingues peuvent vite changer la donne. Avant de rédiger le cahier des charges d’une application mobile, il faut être conscient des ressources disponibles et donc de ce qu’il est possible de faire. Si l’on veut une application plus complète avec un design travaillé, il faut inévitablement mettre le prix. Or, les différents professionnels du métier sont à même de renseigner un client sur les prix du marché.
Les délais
Comme pour le budget, les délais à respecter dépendent des différents choix faits précédemment. Par ailleurs, il faut prendre en compte certains facteurs environnementaux comme le temps de mise en ligne sur les différents stores. Publier une application prend un certain temps, de plus elle doit ensuite faire l’objet d’une validation. Ces différentes étapes, qui sont obligatoires, rallonge d’un peu plus les délais.
Finalement, il est judicieux de mettre en place un rétroplanning ou encore un diagramme de Gantt. Ce document peut accompagner le cahier des charges d’une application mobile et permet d’encadrer le projet. De cette manière, on fixe les dates clés en fonction des différentes étapes à réaliser. Il est préférable de prévoir un peu plus large en cas de modifications ou ajustements imprévus ou de tâches qui se révélerait plus complexes.
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🔐 Ainsi, le cahier des charges d’une application mobile est un document clé qui demande du travail rédactionnel et de la réflexion. Bien rédigé, il permet le bon déroulement d’un projet.
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