Comment choisir son hebergement

Comment choisir son hébergement ?

La création d’un site internet implique de prendre certaines décisions comme la manière dont celui-ci sera hébergé. De nombreuses personnes interrogent notre Agence Web : comment choisir son hébergement ? Ces dîtes personnes ne connaissent pas toujours les diverses possibilités qui s’offrent à elles ou ne savent laquelle choisir.

Budget, besoins et compétences pèsent dans la balance et motivent le choix final. Celui-ci est important, car il impacte des domaines tels que l’affichage du site ou le référencement naturel. Ainsi, il est crucial pour un positionnement web de qualité.

Voyons dès maintenant comment choisir son hébergement, puis son importance sur le référencement.

Comment choisir son hébergement : compétences et besoins comme base de sélection

Tout d’abord, expliquons ce qu’est l’hébergement web. Appréhender cette notion est important pour bien comprendre comment choisir son hébergement.

L’hébergeur est la personne ou la société qui met à disposition le serveur où est hébergé votre site ou votre application. Un serveur est une machine comparable à un ordinateur très puissant avec tout comme lui des cœurs ou encore un processeur. Présent sous différentes formes (Lame, Rack, Tour), il a pour rôle de répondre à une requête client.

L’hébergement proposé peut prendre différentes formes. Lors du choix de celui-ci, certains critères non exhaustifs sont à prendre en compte. Il peut s’agir du débit nécessaire, du nombre de visites, ou encore des compétences techniques requises. En fonction du choix final, l’hébergement comportera différents systèmes de sécurité, de répartition des charges et de maintenance.

Posséder son propre serveur

Tout le monde ne le sait pas mais il est en effet possible de posséder ses propres serveurs dans ses propres locaux.

Dès le départ, il est nécessaire de prévoir un coût pour l’achat d’un ou plusieurs serveurs physiques. Même s’il existe désormais des micro-serveurs, un nombre important de serveurs implique un aménagement approprié. Cela requiert alors un contrôle de la température et de l’humidité présents dans la pièce de stockage, par exemple.

Outre le côté physique, posséder ses propres serveurs implique de très bonnes connaissances internes pour leur installation, leur gestion, et surtout leur maintenance. Cela représente une profession à part entière. Une option non envisageable sans bonnes qualifications dans le domaine. Voir également comment choisir son NDD.

L’hébergement gratuit

Possible grâce à des plateformes comme WordPress.com (et non .org qui ne sont pas à confondre), il ne peut convenir à tout type de projet. Une option à privilégier pour des projets comme un site vitrine de quelques pages ou pour un blog « simple » qui ne nécessitent pas de services poussés.

La gratuité présente certaines contraintes comme la présence de publicité qui permettent de financer la plateforme.. La personnalisation est relativement limitée et la sécurité n’est pas aussi élevée que pour un serveur payant. Il est également préférable de se renseigner sur leur politique en matière de sauvegarde car ce service n’est pas toujours proposé. Notons de plus que le nom du site se présente comme un sous domaine de la plateforme qui le propose.

Ce n’est pas une solution envisageable pour un site e-commerce ou un site vitrine déployant de nombreuses fonctionnalités.

Mutualisé, VPS, Cloud ou encore Dédié : comment choisir son hébergement payant

L’hébergement mutualisé

Solution très répandue, votre site se trouve sur un serveur physique qui héberge d’autres clients. En plus d’être l’option la plus économique, le serveur ne nécessite pas de configuration et les possibilités sont plus grandes que pour un hébergement gratuit.

Cependant, ce type d’hébergement limite l’accès aux configurations du serveur. De plus, le partage du serveur impacte la connexion. Par exemple l’utilisation de l’ensemble des ressources par tous les clients au même moment affecterait la rapidité du serveur et donc de chargement des pages. De même, si un des clients est blacklisté, le serveur tout entier peut l’être pénalisant l’ensemble des sites clients présents sur celui-ci.

C’est une bonne solution pour un budget limité ou pour un site qui n’envisage pas d’évolution conséquente.

L’hébergement VPS – Virtual private server

Souvent considéré comme une alternative entre le mutualisé et le dédié, cette méthode est souvent évoquée lorsque l’on demande comment choisir son hébergement. Il s’agit de posséder un serveur virtuel présent sur un serveur physique. Ce serveur physique contient plusieurs serveurs virtuels qui « appartiennent » à des sites clients différents. À l’inverse d’un serveur mutualisé, les ressources ne sont pas partagées et il est possible d’avoir un contrôle plus important du serveur. Le coût varie également et est souvent un peu plus élevé.

Grâce à ce choix, une évolution est toujours envisageable.

L’hébergement dédié

Dans le cadre d’un hébergement dédié, le prix est plus élevé mais le serveur n’est pas du tout partagé. Vous avez à disposition un serveur entier. On ne « subit » donc pas l’influence d’autres sites. C’est une bonne solution lorsque l’on génère beaucoup de trafic et que l’on préfère avoir un accès total aux configurations du serveur.

Cette solution implique des compétences internes comme savoir gérer l’accès au réseau ou la maintenance. Soit l’on possède les compétences en interne, soit l’on sous-traite ce qui engendre des frais supplémentaires.

L’hébergement Cloud aussi appelé hébergement nuagique

De plus en plus abordé lorsque l’on se demande comment choisir son hébergement, l’hébergement Cloud est souvent comparé au VPS. L’hébergement en cloud fait appel à plusieurs serveurs différents et non un seul physique ce qui permet d’être en permanence actif. Si un serveur lâche, l’autre prend le relais. Cela permet aussi d’assumer une bonne répartition de charge si le trafic augmente de manière importante. Cela s’adapte donc à une possible évolution. De plus, le cloud est avantageux pour les développeurs car adaptatif selon les langages utilisés.

Pour autant, ce mode d’hébergement peut tout de même s’avérer assez coûteux.

Hébergement et référencement

Peu de personnes y pensent mais hébergement et référencement naturel sont bel et bien liés. À la question « comment choisir son hébergement », on pourrait donc répondre : en pensant également aux impacts sur le référencement. En effet, le référencement ne passe pas simplement par une optimisation des pages et des mots clés. Voici quelques points auxquels prêter attention.

Tout d’abord, il est préférable que l’hébergement possède une bonne sécurité et de préférence un protocole HTTPS. Les moteurs de recherche renvoient les internautes vers des pages qu’ils jugent sécurisées. Certes, ils ne sont pas infaillibles mais peuvent tout de même prêter attention à ce genre de « détails ».

Ensuite, la vitesse de chargement de vos pages représente un facteur important. Par exemple, un serveur mutualisé peut ralentir la vitesse de chargement des pages ce qui peut engendrer plusieurs effets négatifs, du côté des robots des moteurs de recherche comme de l’internaute. L’utilisateur peut quitter le site car il n’est pas agréable d’attendre. De plus la rapidité est un critère notoire pour Google. Les sites trop lents ne sont jamais en 1ère page des résultats (SERP) !

Enfin, vérifiez que le serveur qui héberge votre site se trouve de préférence dans le même pays que vous. Ou à minima que vos clients cibles. Les moteurs de recherche sélectionnent en priorité les résultats en fonction de la zone géographique indiquée par votre site. Avec  l’extension .com ou .org, le moteur de recherche ira chercher l’adresse IP du serveur pour déterminer sa provenance. Il se basera sur ce critère pour l’indexation. Par conséquent, soyez regardant lors du choix de votre hébergement.

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